Qu'est-ce que la maïeusthésie ?

La Maïeusthésie

  

Qu’est-ce que c’est ?

C'est l'art d'accoucher de Soi. 

Un art qui révèle à l'être humain sa beauté et sa vérité profondes. 

C'est l'art de mettre des mots sur ce qui est éprouvé, ressenti par la personne que l'on accompagne dans son processus psychique, qui, comme pour un accouchement physiologique, est naturel. 

Il n'y a donc rien à faire, rien à résoudre, juste offrir sa présence.

« La Maïeusthésie est un moyen d’accompagner la vie dans la pertinence de ses processus naturels. » Thierry Tournebise, auteur de la maïeusthésie.

Être là et offrir une validation de ce qui est exprimé au-delà des mots.

Être tout simplement touché par l'être qui se révèle à lui-même.

 « L’art de la thérapie, c’est de se laisser emmener par la grâce. » Thierry Tournebise

La posture du praticien en maïeusthésie part du non-savoir pour l’autre.

« Tant que l’on veut « y arriver » c’est que nous nous plaçons bien trop loin et que nous n’avons pas vue que « c’est là ». » Thierry Tournebise.

Nous avançons en partenariat avec l’écouté qui sait mieux que n’importe qui, ce qui appelle à être mis en conscience.

« Retrouver les horreurs qui se sont produites dans une vie ne semble pas thérapeutique. Ce qui est thérapeutique, c’est plutôt de retrouver celui qui les a vécues, et de lui accorder le soin et la réhabilitation dont il a manqué, lors de ces circonstances. » Thierry Tournebise

Avec tact psychique, délicatesse et réjouissance, le praticien offre une validation existentielle à celui qu’a été le patient au moment d’un traumatisme. Celui-ci est ainsi pleinement reconnu dans son vécu intime par le patient lui-même. C’est ce qui apaise la personne : son symptôme initial disparaît cessant alors d’être nécessaire.

« Un symptôme ne se manifeste pas « à cause de » mais « spécialement pour ». » Thierry Tournebise

 « Il ne s’agit pas de changer pour devenir meilleur, mais simplement de devenir plus soi. » Thierry Tournebise

Cette approche permet d'accompagner des personnes portant des symptômes de différentes natures (émotionnelle, relationnelle, psychosomatique, comportementale, expérientielle, existentielle...) et d'intensité variable.

 «  Ce qu’on rencontre n’est pas si fragile : c’est la Vie. » Thierry Tournebise

 Chaque inconfort étant une opportunité d'aller se rencontrer en authenticité grâce à la mise en lumière d’une zone de la psyché jusque-là hors de portée.

 « L’un-conscient serait la pertinence qui nous chuchote à l’oreille du cœur. » Thierry Tournebise

« La Maïeusthésie est une thérapie de type court qui convient aux besoins d’aide ponctuelle. L’action se réalise souvent en quelques entretiens, et même parfois en un seul. Mais dans tous les cas, elle donne au patient une capacité à mieux s’aider lui-même ultérieurement (car tout ne peut être fait en une consultation). » Thierry Tournebise

 Cette posture permet également de communiquer plus simplement avec tous : proches, collègues, amis, dans les différents contextes de nos vies. On ose partager simplement et en toute transparence nos inconforts, nos ressentis et écouter ce qui se vit chez l'autre.

Les relations deviennent plus simples et authentiques quand on ose se dire et écouter l'autre dans sa vérité.


 




Charte de pratique des praticiens certifiés en Maïeusthésie

   Charte 1 : Vis à vis de ceux qui consultent le praticien

     1) Laisser le sujet libre de ses choix

- A chaque moment, le sujet doit rester en libre choix du praticien qu'il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs praticiens, dans la même approche comme dans d'autres approches.

- Le rendez-vous suivant une séance ne doit pas être systématique, sauf à la demande du sujet lui-même. Son choix doit être libre en permanence et sa liberté rester inaliénable.

- Une séance ne constitue jamais un engagement pour des séances suivantes, quelque ait été le nombre de séances précédentes (une seule ou des dizaines).

- Le praticien se doit de laisser en permanence cette liberté à celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment de "mettre une distance" ou de "l'abandonner".

     2) Respecter l'accomplissement en cours

- Le praticien est toujours censé accompagner le processus d'accomplissement en cours chez le sujet, et non de produire une prétendue aide, venant l'entraver d'une quelconque manière dans la rencontre ou la réalisation de soi.

- Le praticien ne considère jamais un refus comme une résistance, mais comme l'expression de quelque chose d'important à reconnaître, permettant d'affiner l'accompagnement du sujet vers lui-même.

- Le praticien ne s'attache à aucune théorie dans laquelle devrait "entrer le sujet". Il reste dans la souplesse afin de proposer un accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.

     3) Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante

- Le praticien est censé ne jamais porter aucun jugement de valeur, ni envers le sujet aidé ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci sont source de tourment.

- Le praticien est censé ne jamais inciter à la moindre distance d'avec ses proches, qu'il s'agisse de parents, d'enfants, de conjoints, quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en respectant la loi,  le praticien est censé ne pas induire de la distance psychologique.

- Le praticien est censé n'inciter ni au reproche, ni à la haine, ni au pardon, mais il se doit d'accompagner le sujet vers ce qui se manifeste en lui, vers ce qui lui permet de se constituer, de s'affirmer et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort à qui que ce soit. S'il est évident qu'il ne peut y avoir d'apaisement tant qu'il y a de la haine, l'éradication maladroite et prématurée de celle-ci peut constituer une violence néfaste pour le sujet.

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